| dc.description.abstract | Introduction : la résistance aux antibiotiques des bacilles à Gram négatif constitue une
préoccupation majeure de santé publique. Ce travail est une étude transversale prospective afin
de déterminer la prévalence et les phénotypes de résistance aux antibiotiques des bacilles à Gram
négatif non fermentaires au laboratoire du CHU du Point G.
Méthodes : L’isolement des souches des bacilles à Gram négatif non fermentaire a été réalisé sur
la gélose de Drigalski. L’identification a été faite grâce aux caractères morphologiques,
culturaux et biochimiques des souches. L’étude de la sensibilité par la méthode d’application des
disques imprégnés d’antibiotiques sur milieu Mueller-Hinton après diffusion d’inoculum.
Résultats : Pseudomonas aeruginosa était l’espèce la plus fréquemment isolée avec 47,13%,
suivie d’Acinetobacter baumanii avec 43,67%, Pseudomonas luteola 4,60%, Pseudomonas spp
3,45%. Burkhoderia cepacia était l’espèce la moins fréquente avec 1.15%.
L’évaluation de la sensibilité aux antibiotiques a révélé une résistance très élevée au
betalactamines et à la ciprofloxacine. Le phénotype carbapénèmase pour les bétalactamines et le
phénotype sauvage pour les aminosides étaient les phénotypes les plus fréquents.
Conclusion : Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumanii sont les bactéries à Gram
négatif non fermentaires les plus fréquemment isolées pendant notre période d’étude ;
Ces souches étaient particulièrement résistantes à la ticarcilline, à la céftazidime, à l’imipenème
et à la ciprofloxacine. | fr_FR |
