| dc.description.abstract | Notre étude était rétrospective couvrant la période de 3 ans (Janvier 2015 à Décembre 2018) avec comme objectif d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la fibrillation atriale en hospitalisation dans le service de cardiologie du CHU Gabriel Touré. Durant cette période, sur 774 patients hospitalisés dans le service, 52 avaient une FA ; soit une prévalence hospitalière de 6,70 %. La prédominance était féminine avec un sexe ratio de 0,45. L’âge moyen dans la série était de 61 ans. L’HTA (65,40 %) était l’antécédent médical dominant et aussi le facteur de risque majeur. L’insuffisance cardiaque (50 %) était la circonstance de découverte la plus fréquente témoin du retard diagnostique et de la sévérité lésionnelle. La dyspnée (57,80 %) dominait parmi les signes fonctionnels. Tous les malades de l’échantillon avaient un rythme irrégulier. L’HVG (11,53%) était l’anomalie électrique dominante. A l’écho doppler cardiaque le VG était dilaté dans environ 46,15 % des cas, l’OG était dilatée dans 42,31% des cas, la FEVG était altérée dans 36,54 %. La FA était d’origine valvulaire dans 32,70 % et non valvulaire dans 67, 30 %. La cardiomyopathie dilatée (30,70 %) et la cardiomyopathie hypertensive (17,30%) étaient les étiologies prédominantes dans la fibrillation atriale non valvulaire. La valvulopathie mitrale isolée était l’atteinte valvulaire la plus fréquente (19,20%). L’AVK a été utilisée dans 48,08 % des cas, aucun malade n’a bénéficié de traitement par les anticoagulants oraux directs. La digoxine était le traitement ralentisseur le plus utilisé 20 fois. Aucun malade n’a bénéficié de la cardioversion mécanique. Les complications hémodynamiques (36,54%) et thromboemboliques (17,30 %) étaient les plus rencontrées. Le taux de mortalité était estimé à 15,40 %. | fr_FR |