dc.description.abstract | Introduction :
L’organisation mondiale de la santé définit l’infertilité comme l’incapacité d’un
couple à concevoir une grossesse après une année de rapports sexuels réguliers (au
moins 3fois/mois) sans aucun moyen contraceptif. Environ 8-15% des couples
dans le monde souffrent d’infertilité durant leur vie reproductive. Parmi ceux-ci la
responsabilité d’un facteur masculin pourrait être reconnue chez 50%.
Méthodologie :
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et prospective, effectuée sur une
période de 14 mois (1 juin 2023 au 31 juillet 2024), portant sur 42 patients qui ont
été reçus en consultation pour trouble de la fertilité ou désir d’enfant au service
d’urologie de l’hôpital de Sikasso.
Résultat :
La prévalence de l’infertilité masculine dans nos activités était de 2,5%. La tranche
d’âge la plus représentée se trouvait entre 30-39 soit 59,5%. La majorité de ces
patients était des senoufos soit 35,7%. 30,95% de ces patients était des cultivateurs
dont 3 patients utilisaient régulièrement des pesticides. La plupart de ces patients
soit 66,7% prenaient du the/café. 45,2% de ces patients ont été référé par les
services de gynéco-obstétrique de Sikasso. Le statut monogame prédominait soit
61,9%. Le type d’infertilité primaire était la plus représentée soit 54,80%. La
varicocèle constitue l’étiologie la plus fréquente soit 40,47%, suivi des MST et
autres infections urogénitales avec leurs séquelles soit 21,45%. Le spermogramme
représente l’examen de référence et l’anomalie la plus observée était l’azoospermie
soit 26,20% suivie par l’oligo-astheno-necrozoospermie soit 23,80%. La
spermoculture était positive chez 2 patients isolant Escherichia coli comme germe.
Conclusion : les MST occupent de plus en plus une place importante, pourvoyeur
d’une infertilité masculine raison de plus mener une étude plus profonde. | fr_FR |