| dc.description.abstract | Introduction : La malnutrition protéique et énergétique stimule une augmentation de la production de cytokines avec induction d'inflammation, d'immunodéficience et d'anémie.
Objectifs
: Le but de notre étude était d’étudier l’anémie chez les malnutries aigue sévères
dans l’URENI du département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré.
Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive prospective des cas d’anémie chez les malnutris aigus sévère sur une période de 12 mois allant du 1er septembre 2023 au 31 août 2024.
Résultat : sur tous les patients malnutris 45,6% présentait une anémie. L’âge fréquent était de 6 à 12 mois, il existait une relation statistique entre l’âge et le types de malnutrition (P=0,028), le sexe masculin était dominant avec 53,4%, le sexe ratio était de 1,14. Près de la moitié des enfants résidait hors de Bamako soit 51,9%, 59,1% des mères étaient non scolarisées, la détresse respiratoire était le motif dominant avec 21,7%, l’état général était altéré pour 63,9%,tous les enfants présentaient les oedèmes, concernant les signes cutanée la fonte musculaire représentait 78,2%, le ballonnement représentait 12% des cas, l’anémie était sévère chez 15,9%, microcytaire chez 88,9% et hypochrome chez 81,7%. Parmi eux le marasme était le plus représenté avec 86,6 % des cas, le kwashiorkor 7,2% des cas et le kwashiorkor-marasmique (mixte) 6,2% des cas. Les affections les plus fréquemment associées à la malnutrition étaient la gastroentérite 59,6%, la pneumopathie 50,5%, le paludisme 27,9%, et la méningite 8,2%. La durée médiane de leur suivi au centre de réhabilitation nutritionnelle était 1 à 7 jours avec des extrêmes de 1 et 30 jours. Nous avons enregistré un taux de mortalité de 25,5%, les antibiotiques ont été prescrit chez 98,1% et le lait thérapeutique chez 90,4%.
Conclusion : La malnutrition aiguë sévère constitue un enjeu de santé publique | fr_FR |
