| dc.description.abstract | Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique à collecte retro prospective sur une période de 12 mois allant du 1er Mai 2023 au 30 Avril 2024 au service de gynéco-obstétrique de l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou. Ont été incluses dans notre étude, les gestantes présentant une indication médicale de déclenchement avec une grossesse mono foetal évolutive ou non en présentation céphalique dont l’âge gestationnel était supérieur ou égal à 22 SA sur utérus sain dont le travail a été déclenché avec le misoprostol.
Nous avons réalisé 4141 accouchements dont 110 déclenchements de travail soit 2,7%. L’âge moyen était de 29,35±4,79 𝑎𝑛𝑠. Le score de Bishop était défavorable (< 7) dans 23,6% cependant les indications du déclenchement étaient HTA/pré-éclampsie, la rupture prématurée des membranes, la mort foetale in utero et le dépassement de terme dans respectivement 28,2% ; 22,7% ; 20,9% et 10,9%. La dose de misoprostol de 50μg était utilisée chez 78,2% des parturientes, l’administration se faisait par voie vaginale chez 62,7% dont l’efficacité et la tolérance ont permis de réaliser 80% d’accouchement par voie base contre un taux d’échec de 20%. Cependant nous avons constaté un cas d’atonie utérine soit 0,9%. L’Apgar ≥ 7 à 5 min é𝑡𝑎𝑖𝑡 observé chez 70,9% des nouveau-nés par ailleurs 31,8% était référé en néonatalogie contre 6,4% de cas de mort-né frais et 19,1% de mort-né macéré. En conséquence, nous n’avons pas constaté de mortalité maternelle.
Conclusion : l’utilisation du misoprostol en faible dose pour le déclenchement du travail d’accouchement nous a permis d’avoir un bon résultat avec moins de complications maternelles et foetales. | fr_FR |
