| dc.description.abstract | Nous avons réalisé une étude de cohorte transversale et rétrospective en Novembre 2006 et Juin
2012. Elle consistait à examiner le profil sérologique de la population de Dioro en zone
d’endémie palustre avant et après la mise en œuvre des stratégies de lutte contre le paludisme à
P. falciparum. Nous avons choisi une cohorte de 164 individus sur 500 par la méthode aléatoire
raisonnée qui sont repartis entre huit (8) villages de Dioro. Les prélèvements sanguins effectués
ont été analysé par deux techniques qui sont la goutte épaisse et la technique d’ELISA.
Sur les 164 sujets, 48% étaient des hommes et 52% des femmes et les enfants de moins de 5
ans étaient les plus représentés dans cette étude soit 38,41℅ en 2006 et 25,61℅ en 2012. Notre
étude a démontré que la prévalence du paludisme était plus élevée en 2006 qu'en 2012 soit 50,
91% surtout dans le village de Koila Marka (68.30 %). Le taux des densités optiques était plus
élevé en 2006 qu'en 2012 et les sujets de plus 30 ans avaient plus d’anticorps anti palustre que
ceux entre 10- 30 ans et les moins de 10 ans (avec respectivement 3560.42, 2625.772 et
1078.97). Nous avons réalisé que l’âge n’avait aucun impact sur l’intensité de la transmission
du paludisme ainsi que la sécrétion d’anticorps anti msp 1 en 2012. Au cours de cette même
année (2012), 50,94% de nos sujets ont perdu leur immunité qui les protégeait et leur permettre
de résister au paludisme.
A fin de cette étude nous avons conclu que la mise en œuvre des stratégies de lutte contre le
paludisme à P. falciparum a permis de réduire la transmission de l’infection palustre conduisant
à une baisse des taux d’anticorps dirigés contre les antigènes de P. falciparum | fr_FR |
