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dc.contributor.authorLoua, Ouo – Ouo
dc.date.accessioned2024-02-13T09:22:31Z
dc.date.available2024-02-13T09:22:31Z
dc.date.issued2023
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/12888
dc.description.abstractIntroduction : le paludisme constitue une véritable menace sanitaire en Afrique sub-saharienne où le Plasmodium n’est pas recherché dans les poches de sang. Notre objectif principal était de déterminer sa prévalence dans les poches de sang, les facteurs associés et l’implication des poches de sang dans la transmission du paludisme dans notre contexte. Méthodes : du 1 er avril au 30 novembre 2020 nous avons mené une étude transversale retro-prospective sur des poches de sang et des receveurs hospitalisés dans le service des maladies infectieuses et tropicales du CHU Point G de Bamako. Le logiciel SPSS 22.0 nous a permis de faire des analyses statistiques par méthode de régression logistique binaire avec un seuil de significativité p<0.05 et un risque relatif encadré par l’intervalle de confiance à 95%. Résultats : la fréquence de la transfusion sanguine était de 71.1%, la prévalence du portage plasmodial des poches de sang était de 22% avec des parasitémies comprises entre 25 et 350 trophozoïtes/µl. Le jeune âge du donneur (p=0.000 ; RR=0.14 [IC à 95% =0.10 – 0.38]), le don occasionnel (p=0.000 ; RR= 0.04 [IC à 95% = 0.01 – 0.19]) et le non-usage des MILD par les donneurs (p=0.048 ; RR= 0.53 [IC à 95% = 0.29 – 1]) étaient les facteurs indépendamment associés à ce portage plasmodial. Au total 108 patients ont reçu chacun au moins une poche de sang, parmi lesquels 105 (97.2%) étaient séropositifs pour le VIH, la majorité a été transfusée pour une anémie normocytaire normochrome décompensée avec une hémoglobine moyenne à 7.7 ± 1.7 g/dl (extrêmes de 2.5 et 11.9 g/dl) et 54 (71%) ont développé le paludisme suite à la réception des poches de sang infestant, après une incubation de 1 à 7 jours chez 65 (92%) avec une moyenne de 4 ± 3.5 jours. La durée moyenne d’hospitalisation était de 23 jours avec des extrêmes de moins 24 heures et 94 jours. Parmi les receveurs 36 (33.3%) sont décédés et les décès étaient significativement associés à l’immunodépression sévère (CD4 < 200 cellules/mm3 ) [p=0.002, RR= 0.2 (IC à 95%= 0.10 – 0.52)], l’anémie sévère [p = 0.034 ; RR= 0.26 (IC à 95%= 0.10 – 0.90)] et l’anémie décompensée [p = 0.034 ; RR= 3.88 (IC à 95%= 1.11 – 13.56)]. Conclusion : les poches de sang portant du Plasmodium le transmet aux receveurs déjà fragilisés par des affections chroniques, favorisant la survenue précoce du paludisme transfusionnel chez eux. Une sélection rigoureuse des donneurs de sang permettrait de rompre la transmission du paludisme et d’autres infections par la transfusion sanguine.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMemoire;
dc.subjectAfrique subsahariennefr_FR
dc.subjectDonneursfr_FR
dc.subjectPaludismefr_FR
dc.subjectTransfusion sanguinefr_FR
dc.titleLe paludisme transfusionnel dans le service des maladies infectieuses et tropicales du chu point g de Bamakofr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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