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dc.contributor.authorDagnon, Djonh Minaitou
dc.date.accessioned2024-01-31T10:26:44Z
dc.date.available2024-01-31T10:26:44Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/12783
dc.description.abstractIntroduction : La crise de goutte est une réaction inflammatoire liée à la précipitation de cristaux d’acide urique dans les articulations. Elle est souvent déclenchée par un écart de régime et /ou l’arrêt d’un traitement hypouricémiant. Le diagnostic est souvent aisé. L’atteinte métatarso-phalangienne de l’hallux chez l’homme adulte est presque pathognomonique. L’uricémie est normale dans 30% des crises aigues, rendant nécessaire le contrôle à distance. La prise en charge est basée principalement sur la prescription de colchicine, d’AINS, d’antalgiques en plus des mesures physiques et hygiéno-diététiques. Méthode : L’étude était monocentrique et rétroprospective, 17 ans [du 1er Janvier 2005 au 31 Décembre 2021]. Elle a porté sur les dossiers des patient(e)s souffrant de goutte vu(e)s en consultation externe chez qui la crise de goutte était retenue. Les patients ont été inclus selon la sémiologie évocatrice et /ou les critères de Rome. Résultats : 831/1888 dossiers de patients goutteux répondaient aux critères d’inclusion, soit 44,01%. Elle était fréquente entre 60 et 69 ans avec 31,3%. La majorité était des hommes : 57%. La viande rouge était l’aliment purinophore la plus consommée. Le surpoids et l’obésité étaient communs aux patient(e)s ayant fait la crise de goutte, soit 73,67%. L’HTA était l’affection la plus associée à la crise de goutte avec 53,6%. La disparate monoarthrite dans notre série (80,17%) est repartie entre la MTP, le genou, la cheville et le médio-pied contraste en plus de celle de la MTP. Un cas de monoarthrite septique du genou a été rapporté. La déformation articulaire remarquée chez 96 patients soit 11,6% était imputable aux comorbidités. La majorité des patients avait fait une seule crise de goutte pendant leur suivi, soit 59,0%. L’hyperuricémie a été constatée chez 51,4%. Le traitement de crise de goutte par la colchicine était de règle 97,6% et était associé aux AINS dans 37,1% des cas. Le traitement de fond était l’Allopurinol chez 95,3% des patients. Une amélioration clinique de 75% à 100% était rapportée chez 33,6%. Des cas de décès (06) ont été enregistrés au cours de cette étude en rapport plus avec les comorbidités (insuffisance rénale non secondaire à la goutte et maladies cardiovasculaires) Conclusion : La crise de goutte est un motif fréquent de consultation en rhumatologie. Elle reste l’archétype de l’arthrite de la MTP de l’hallux chez l’homme mûr, jadis décrite.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries24M18;
dc.subjectRhumatologiefr_FR
dc.subjectNéphrologiefr_FR
dc.subjectCrise de gouttefr_FR
dc.titleFréquence et Prise en charge de la crise de goutte dans le Service de Rhumatologie du CHU Point Gfr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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