Infections urinaires : Aspects épidémiologiques, cliniques, Bactériologique et thérapeutiques dans l’unité de Néphrologie de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes

Abstract

Objectif : étudier le profil épidémiologique, clinique, bactériologique et thérapeutique des infections urinaires à l’unité de néphrologie de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive, prospective réalisée à l’unité de néphrologie de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes pendant une période de de 12 mois allant du premier Janvier au 31 Décembre 2022. Résultats : Sur un échantillon de 149 qui ont réalisés l’étude cytobactériologique des urines à l’unité de néphrologie de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes durant la période d’étude, 69 patients avaient une infection urinaire soit une fréquence de 47,26% %. Le sexe était de 0,64 en faveur des femmes. Tous les âges étaient atteints par l’infection urinaire mais les sujets jeunes de moins de 45 ans étaient majoritaires avec une fréquence de 59,97 %. Plusieurs catégories socioprofessionnelles étaient touchées mais les ménagères étaient les plus nombreuses avec une fréquence de 55,1 %. Le motif de consultation le plus fréquent était l’insuffisance rénale soit 43,47%. L’HTA était le terrain le plus observé soit 30,4%. Les signes d’appel urinaires étaient par ordre de fréquence la brulure mictionnelle (26,08%), la dysurie (8,69%), la polyurie (5,8 %), l’hématurie (4,34 %), la pollakiurie et la pyurie 2,89% chacune. La leucocyturie isolée était observée dans 78 %, associée à une hématurie microscopique dans 22 %. Les bacilles gram négatifs étaient majoritaires soit 68,85 % suivies par les cocci gram positifs (31,15 %). Escherichia coli (50 %), Staphylococcus aureus (9,37% %), Staphylococcus à coagulase négatif (6,25%), étaient les germes les plus fréquemment isolés. La pyélonéphrite était la forme clinique la plus observée soit 47,82%. L’imipenème, la ciprofloxacine et l’association Amoxi-acide clavulanique étaient les antibiotiques les plus fréquemment utilisés. La durée du traitement était de 1 à 4 jours dans 57,81 %. Une notion de persistance après antibiothérapie a été notée dans 14,49%.