| dc.description.abstract | L'absence de données sur l'évolution à long terme des traitements des fistules chirurgicaux des fistules annales au Mali a été le principal motif de notre étude. Aussi nous avons voulu détermienr la fréquence des fistules annales et décrire leurs aspects, les traitements effectués et les suites opératoires. Notre étude, retropsective, a porté uniquement sur les dossiers des patients ayant consulté en chirugie "B" au H.P.G de 1979 à 1996. Nous avons recherché à domicile les renseignements sur les patients qu'ils aient été operés ou non à leur adresse ou celle des leurs personnes contacts à Bamako. Nousd avons alors colligé164 cas de fistukes annales sur 18 ans. Le sex-ratio a été de 3,68 en faveur des hommes, L'âge moyen des patients a été de 36,26 ans avec un écart-type à 11,33 et des extrêmes 5 ans et 76 ans. La fréquence des fistules anales a été de 20,02 des consultations proctologiques soit 0,89 de l'enssemble des consultations générales et 1,69 des interventions chirurgicales effectuées en chirurgie "B". Le motif de consultation a été : les fistules anales (41,46), les furoncles anaux (21,95), les douleurs anales (13,41) et les écoulements anaux purulents (10,37). La durée d'évolution de la maladie avant la consultation au service de chirurgie "B" a varié de 1 mois à 20 ans avec une moyenne de 2,48 ans. Les symptomes les plus fréquement ont les écoulements anaux purulents (93,90), les tuméfactions péri-anales (82,32), les douleurs anales surtout au moment de la défecation (81,71), les prurits anaux (31,71) et la constipation (28,66). L'examen clinique a permis de poser le diagnostic et la détection de l'orifice interne qui a été perçu au toucher ano-rectal dans au moins 90 cas (54,88). L'anarectoscopie a été effectuée dans 108 cas et a montré des pathologies associées : des hé horroides (36), des fissures anales (22), des anorectites (18) et des polypes rectaux (4). La fistulographie, effectuée chez 12 patients et demandé seulement dans les cas des fistules complexes ou multiples, a retrouvé la communication avec le rectum dans 4 cas. L'examen anatomo-pathologique des pièces opératoires a toujours révélé une fibrose inflammatoire ; mais pas de processus malin. Sur 164 patients, 90 ont été opérés soit 54,88 par la technique fistulectomie associée soit à une mise à plat du trajet fistuleux (24 cas), soit suivie de la place d'un lien élastique assurant la section lente du sphincter (66 cas). 16 cas de pathologies anales associées : 8 cas hémorroides, 7 cas de fissures anales et 1 cas d'qssociqtion fissure et hémorroide ont été opérés en même temps que les fistules anales, ainsi que 2 cas d'abcès ischio-rectal associés qui ont fait l'objet d'un simple drainage. Les sites opératoires ont été simples dans la plupart des cas : 89,89 dans les suites précoces ; 64,04 à 85,39 à moyen terme et presque 100 à long terme avec quelques complications en fonctionn du recul. Ainsi nous avons noté : -en postopératiore immédiat, 7,87 d'incontinence aux gaz et 2,25 aux selles liquides et gaz ; -à moyen terme (jusqu'à 6 mois après l'hospitalisation ), 7,87 d'incontinence aux gaz eet 3,37 aux selles liquides et gaz ; -à long terme, c'est surtout 3,66 d'incontinence aux gaz, 4 cas de retard de cicatrisation et 1 cas de sténose anale traitée avec succès par dilatation digitale et aucune complication pour le patient qui ont un recul de 10 ans. Aucun cas de récidive n' a été retrouvé dans notre serie, mais il faut noter qu'à long terme 4 de nos patients ont été perdus par leurs personnes contacts. | |
